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errare, atque viam palantis quaerere vitae
27 mai 2011

Je suis d'une mollesse incommensurable et n'ai

Je suis d'une mollesse incommensurable et n'ai rien à écrire, c'est désolant. Il faut que je corrige mon essai de latin et que je l'envoie à ma prof. Et demain, je me remets au travail. – Il faut aussi que je prévoie mon retour à Paris en juin. Que je prenne des billets. Mais je n'arrive pas à me projeter jusque là. Puis ça va être chiant, je vais me retrouver là-bas en même temps que mon père, pour le logement ça complique les choses. Et monsieur D. ... qu'est-ce que je vais bien pouvoir lui dire ? Est-il encore vraiment utile que j'aille le voir ? Je crois que ça ferait surtout du bien à mon ego, à la timidité dans laquelle je m'engonce. Juste histoire de ne pas fuir, et de me faire une idée du personnage. De m'aider à me projeter dans l'année à venir. Je passerais bien par monsieur P., mais puisqu'il n'a pas répondu à mon dernier message, j'aurais quelque scrupule à l'embêter encore. Je lui écris trop ; je devrais savoir sélectionner les occasions réellement importantes. Ce cher monsieur P. J'ai de l'affection pour lui comme pour une espèce de père, ou pour un oncle peut-être ; il faut que je l'étouffe, c'est trop. A ma décharge, il ne m'y aide pas toujours. J'ai tellement facilement de l'affection pour les gens, même et surtout quand ce n'est pas approprié. Je suis fatiguée de moi-même.

Bristol va me manquer ; l'université, surtout. Cette fin d'année a quelque chose de profondément triste. Heureusement, il me semble que les livres me protègent : ils sont toujours là, eux ; je quitte cette université, mais pas mes études.

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